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Antilles. Colonie de la Martinique, dans les années 30.
Un simple militant communiste, André Aliker, malgré l'opposition effrayée de ses proches, va prendre la direction de la feuille imprimée que son Parti fait paraître vaille que vaille.
Par une intuition extraordinaire, Aliker devinera la force d'impact que pourrait atteindre ce moyen d'expression, et il transformera très vite la petite feuille militante en un véritable journal, appliquant des méthodes d'investigations et une éthique dignes de la presse moderne.
Dans cet univers colonial, hiérarchisé et clos, soumis à la toute-puissance des usiniers et des planteurs, ce nouveau journalisme aura l'effet d'un cyclone. Aliker s'attaquera directement au plus puissant des usiniers : Le Dragon.
Ce dernier a la réputation de détruire tout ce qui s'oppose à ses intérêts. Mais, André Aliker, affrontant sa propre peur, défiant sa propre mort, avec juste l'idée qu'il se fait du journalisme, ira jusqu'au bout de son intransigeant souci d'information et de vérité. De liberté aussi.
Film d'époque qui relate la vie des années 30 et l'affaire du Journaliste André ALIKER (frère de Pierre ALIKER) du journal Justice retrouvé assassiné, ligoté, sur la plage de Fond Bourlet à Case Pilote.
Cette affaire a d'abord été présentée comme un suicide, ensuite comme un meurtre, un assassinat commis par des gens qui seraient venus d'une autre île.
Plus que sur le procès ALIKER, c'est un portrait d'un journaliste remarquable et sur le journalisme face à ses défis.
Ce film illustre de manière exemplaire la naissance, en Martinique, d'une conscience politique dans un contexte marqué par les féodalités coloniales du début du 20ème siècle. Cette histoire d'André ALIKER est aussi la naissance d'une presse indépendante et libre, soucieuse de justice et d'égalité. Le journaliste enquêtait sur certaines pratiques détournements de fonds publics.
En 1933, dans une Martinique, colonie française, André Aliker est communiste, gérant, rédacteur en chef et correcteur du journal Justice. Soucieux de vérité, il s'intéresse au dossier Aubéry, une affaire de fraude financière. La cour dappel de Martinique ayant disculpé ce fils dune grande famille de planteurs, André Aliker publie des pièces du dossier attestant sa culpabilité. Victime de menaces et de pressions diverses, il est persuadé que sa tête est mise à prix. Il n'a pas tort... Le 1er janvier 1934, il est kidnappé. Son corps sera retrouvé douze jours plus tard, échoué sur une plage de Case-Pilote les deux mains attachées dans le dos. L'hypothèse de la noyade accidentelle est vite écartée... l'affaire Aliker" naissait. Soixante-dix ans plus tard, le mystère Aliker demeure.
Le scénariste Patrick Chamoiseau et le réalisateur Guy Deslauriers lui dédient ce film, retraçant sa vie et son combat pour la liberté dexpression.
Tout Public
- Réalisateur : Guy Deslauriers
Avec Stomy Bugsy, Francois Marthouret, Xavier Thiam
- Martinique
- Genre : Drame
- Durée : 1h57
- Sortie le : Vendredi 21 Novembre 2008, en Martinique (Cinémas Madiana).
SCÉNARIO__ PATRICK CHAMOISEAU
DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE__ JACQUES BOUMENDIL
MONTAGE IMAGE__ AÏLO AUGUSTE
MONTAGE SON__ EMMANUEL SOLAND
MIXAGE__ JOËL RANGON
MUSIQUE__ AMOS COULANGES
1ER ASSISTANT RÉALISATEUR__ CYRIL DE VIRGINY
SCRIPTE__ MALI CILLA
DÉCORS__ NIKOS MELETOPOULOS
COSTUMES__ SANDRINE ALPHA
DISTRIBUTION DES RÔLES__ JEAN-RENÉ LEMOINE
COACH__ HARMEL SBRAIRE
DIRECTEURS DE PRODUCTION__ OLIVIER FLAMBEAU et SANDRINE MOLTO
PRODUCTEUR EXÉCUTIF__ GUY DESLAURIERS
PRODUCTEUR EXÉCUTIF RFO__ LUC LAVENTURE
PRODUCTRICE DÉLÉGUÉE__ YASMINA HO-YOU-FAT - DESLAURIERS
LIEUX DE TOURNAGE
1ère tranche du 5 au 12 Mars 2007
* Le Lundi 05 mars : Plage de la Française (Fort de France)
* Le Mardi 6 Mars : Bibliothèque Schoelcher
* Le Mercredi 7 et le Jeudi 8 Mars : Hôpital Clarac
* Le Vendredi 9 Mars : Rues Robespierre, Anatole France, Jules Monnerot
* Le Samedi 10 Mars : Rues Perrinon et Gallieni
* Le Lundi 12 Mars : Pont Gueydon et rue Antoine Siger
2nde tranche du 6 au 9 Avril 2007
* Le vendredi 6 Avril : Ancien palais de Justice
* Le Samedi 7 Avril : Quai des Tourelles
* Le Lundi 9 avril : Cimetière de la Levée
Budget TOTAL du FILM : 4 283 968 €
Participation de la ville de Fort de France: 180 000 €
Participation financière : 30 000 € (subvention versée à Kréol Productions en 2006). Participation Logistique : 150 000 €
Aide CNC (aide pour les œuvres cinématographiques d'outre-mer) Commission du 06/10/2006
Bénéficiaire : Kréol Productions - 190.000 euros
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