Lynx K...un Chat Sauvage, originaire de Saint-Denis (93, France), qui pose ses premières lettres sur bpm en 1990.
Durant plus d'une décennie, à travers ses expériences de groupes (L'Escouade, Uback, La Razia) et ses rencontres, il se forme à la pratique du rap, et plus largement de la musique.
1ère empreinte discographique officielle, en 1995, avec le titre "Parlons En" enregistré avec son groupe L'Escouade sur la compilation "L'art d'utiliser son savoir" (produite par Afro Production, qui a révélé Arsenik, Driver, Ahmed Daye, Melgroove ex-Apoca).

En 1998, il réalise "K7 Demo Monsieur K aka Lynx" en auto-production, dans le but d'amorcer un changement d'orientation artistique et de pseudonyme : désormais il rappe en solo, avec un flow qui tend un peu plus vers le chant. Désormais, Monsieur K se fait appeler "Lynx" ou "Lynx K" !

Fin 2000, nouvelles sensations avec ses premières scènes slam dans l'est parisien, en écho au film "Slam" qu'il a vu en 1998.
Très emballé, le 16 février 2001 au Café Culturel à Saint-Denis (93, ville phare du Hip Hop en France), il fonde avec ses amis d'Uback Concept la première scène slam régulière en région parisienne (reprise en 2004 par Grand Corps Malade, John Pucc'Chocolat et Ami Karim).
Parallèlement, il découvre aussi l'art du spoken word avec des artistes comme Saul Williams, Ursula Rucker, The Last Poets, Gil Scott Heron, etc.

En 2002, il écrit un texte sur le thème du métissage vu par un antillais.
Thème inspiré notamment par la force du film "Passage de milieu" de Guy Deslauriers.
Ce texte est l'une des pièces fondatrices de son projet "Sur les traces d'un Chat Sauvage...".

En mars 2003, il anime son 1er atelier d'écriture et d'interprétation pour un jeune public dans une bibliothèque du 19ème arrondissement de Paris.
Aujourd'hui, il continue cette activité en direction d'un public varié et sur tous les espaces francophones.

Artiste "concerné" par son environnement, ses sujets de prédilection sont d'ordre "sociaux, identitaires et un brin nombrilistes" se plaît-il à dire ironiquement.
Ainsi, en 2005, lorsque les débats se multiplient à propos de ses "minorités visibles rendues silencieuses", il entame l'écriture d'une autre pièce fondatrice de son projet actuel : "Et si le blues ne sortait pas ?".
Texte qui fait également résonance au "Trêve" de Léon-Gontran Damas, un poète-écrivain guyanais qu'il découvre au même moment.

2010 enfin, Lynx K entame la réalisation de son projet "Sur les traces d'un Chat Sauvage...".
A travers ses textes, il partage un bilan d'étape de son cheminement identitaire de guadeloupéen né à Saint-Denis ou bien d'un dionysien (re-)devenu guadeloupéen.
La Guadeloupe, une terre et une culture qu'il a boudé longtemps, et qui se rappelle à lui doucement mais sûrement..
Musicalement, son univers est composé de sons organiques et acoustiques, de mots scandés façon rap et spoken word, de teintes savoureusement soul et afro-caribéennes.
Dire qu'il fait du "slam" serait complètement inexact.
Voilà, selon lui, l'expression qui résume bien la couleur de ce projet : "Organic, Rap, Spoken Word, and Soul".