Eos c'est l'aurore, la déesse aux doigts de roses d'Homère. Bijan Chemirani, à 23 ans, a déjà beaucoup voyagé, usé ses semelles de vents et de peau sur tous les continents pendant plusieurs millénaires. Après Gulistan, il revient d'un périple enchanté avec un album très personnel, construit autour de sa famille iranienne (Chemirani père, frère et sours), de ses intimes (Pierre Ruiz, Manu Théron), de ses maîtres ès musiques indienne (Henri Tournier), arménienne (Levon Minassian), de ses compagnons de gnawa (Loy Erhlich), de rencontres africaines singulières (Pape N'Diaye), de nouveaux venus d'horizons grecs (Stelios Petrakis) où il a choisi de s'ancrer.