Alors que le public écoute de plus en plus de musique, les labels et producteurs peinent à survire. C'est le cas du Label indépendant Makasound, qui après 9 ans d'existence coupe le son définitivement….
L'un de ses cofondateurs, Romain Germa, publie dans Libération un triste état des lieux où les labels se battent contre les géants du Net… Et contrairement aux contes, le petit ne gagne pas toujours…
Extraits de cet article :
En quelque dix années, les ventes de disques ont baissé d'environ 70%, celles du monde numérique ne représentent que quelque 15% des ventes physiques. C'est dire que la révolution numérique n'est pas une alternative réelle pour produire de la musique. Car c'est quand même de cela qu'il s'agit. N'en déplaise aux fossoyeurs des producteurs, cette triste nouvelle se partage surtout avec les artistes et les musiciens.
Signe des temps, toutes les maisons de disques rêvent d'associer une marque à la sortie d'un album. Faire payer la pub, vu que l'on n'espère plus grand-chose de celui pour laquelle on la joue et l'enregistre : le public.
Qu'est-ce qui cloche ? Pourquoi n'arrive-t-on pas à faire vivre artistes, producteurs et intermédiaires ? Deezer, Spotify, YouTube et les autres sont-ils vraiment les nouveaux vecteurs d'un accès enfin illimité à la musique ?
Lire la suite de l'article paru dans Libération du 09/02/2011 [ici]