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Burkinacultures

Adama Coulibaly

Adama Coulibaly
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Musicien/ne, Ecrivain/ne
Pays principal concerné : Rubrique : Musique, Théâtre, Cinéma/tv, Littérature / édition

Au Mali, Coulibaly est un nom prestigieux : emprunté au gouverneur du royaume Bambara au XVIIIème siècle, il symbolise le ton, société des chasseurs à laquelle appartenait ce gouverneur.

Aujourd?hui au Mali le chasseur (dit « donso ») est toujours un mythe national, le gardien de la tradition et des valeurs du « donso ton », le code fondateur de l?empire Mandingue dont découlent les fonctionnements de la société malienne. Une société de l?oralité, dans laquelle la musique est primordiale puisqu?elle occupe depuis des siècles la fonction de transmission de l?histoire, des normes et des valeurs du Mali.

Issu d?une famille de chasseurs-cultivateurs, Adama Coulibaly a grandi dans un univers régi par le fort symbolisme de son nom, le poids des codes et l?omniprésence d?une musique à rôle social. A 6 ans, il apprend à jouer le luth des chasseurs, le donso n?goni, emblème de la société des chasseurs puisqu?il assure une double fonction sociale (lors des fêtes rituelles) et spirituelle (il assure la connexion avec le monde de l?invisible, chacune de ses cordes ayant un pouvoir spécifique).

Depuis, Adama Coulibaly n?a connu d?autre vie que celle de chasseur. Initié au donso n?goni par celui qu?on surnomme « le griot des chasseurs », Sibiri Samaké, il l?a suivi pendant 20 ans aussi bien dans les cérémonies de chasseurs que dans ses tournées à l?étranger. Il prendra son indépendance en 2007 en enregistrant son premier album, Baba, sous la protection de Salif Keita.

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