Un communiqué de presse du délégué général des Ecrans Noirs, Bassek Ba Kobhio est venu indiquer que le film qui avait été consigné à la programmation générale du festival et inscrit dans la compétition à la fois du "long métrage" et de "premières oeuvres" a été retiré des listes pour "flou sur la paternité de la réalisation du film".

Contacté par Le Messager, Yolande Ekoumou est formelle : "Je n'y suis pour rien. Il s'agit d'une affaire douloureuse que je souhaite rapidement oublier. Parce que c'est à la fois honteux et frustrant. Je remercie simplement Bassek pour la confiance et le soutien qu'il m'a apporté dans cette douloureuse épreuve. J'ai travaillé avec un producteur. Mais aujourd'hui cela se passe mal. Je le regrette vraiment..."

En fait l'affaire "Bantous Aba'a Ekang", couve et empoisonne malheureusement l'atmosphère depuis le début des Ecrans Noirs 2010. Elle est née en réalité d'une mésentente entre Yolande Ekoumou et un certain Bonaventure Bene, qui serait un commissaire de police en service dit-on à la "Police scientifique" et qui dans le civil est producteur de musique et de cinéma.

Pour plus détail voir la suite de l'article de Jean Francois Channon dans Le Messager (4 juin 2010)